Suite à la réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, des ajustements significatifs dans l’avenir de la politique énergétique du pays semblent possibles. Bien que le sujet ait été relativement absent de sa campagne électorale et peu évoqué dans son programme, certaines orientations sont déjà connues, notamment en matière de soutien aux énergies fossiles et de retrait des accords internationaux sur le climat. Cette évolution pourrait avoir un impact direct sur l’avenir de la politique énergétique américaine à court et moyen terme.
Retour sur les énergies fossiles
Durant son premier mandat, Donald Trump a mis l’accent sur l’exploitation des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz et le charbon. Il a levé de nombreuses réglementations environnementales pour encourager la production nationale d’énergie, avec pour objectif de renforcer l’indépendance énergétique des États-Unis. Cette orientation pourrait se poursuivre, voire s’intensifier, avec sa réélection, marquant un tournant pour l’avenir de la politique énergétique américaine.
Levée des restrictions sur la production de pétrole, de gaz et de charbon
Trump prévoit de lever les restrictions sur la production de pétrole, de gaz et de charbon, qu’il considère comme indispensables à la sécurité énergétique du pays. Cette politique inclurait la poursuite des forages dans des zones sensibles comme l’Arctique, où des projets avaient déjà été amorcés à la fin de son premier mandat.
Retour du slogan « Drill, baby, drill »
Le slogan « Drill, baby, drill », qui symbolise la volonté de maximiser l’exploitation des ressources énergétiques nationales, pourrait faire son retour. Cette approche vise à encourager les entreprises du secteur à intensifier leurs activités de forage et d’extraction, notamment dans les zones où les restrictions avaient été allégées sous l’administration Trump.
Les véhicules électriques
Bien que Trump ait initialement exprimé son opposition aux politiques de soutien aux véhicules électriques, sa position a évolué récemment. L’implication d’Elon Musk, PDG de Tesla, dans sa campagne a conduit Trump à modérer son discours. Désormais, il affirme « aimer les véhicules électriques », tout en les qualifiant de « sous-marché » qui, selon lui, ne pourra pas croître de manière significative.
Remise en cause des directives de Biden
Trump pourrait remettre en cause les directives mises en place par Joe Biden en faveur de l’électrification des transports. Ces directives incluent des incitations à l’achat de véhicules électriques et des objectifs de réduction des émissions de CO₂ pour le secteur automobile. Avec sa réélection, Trump, pourrait réviser ces mesures pour favoriser davantage les véhicules à combustion interne.
Accord de Paris
L’une des actions les plus marquantes de Trump en matière de politique climatique a été le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris en 2017. Cet accord vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Joe Biden a réintégré les États-Unis dans l’accord en 2020. Maintenant qu’il est de nouveau à la présidence, Trump pourrait envisager de se retirer à nouveau de cet accord, marquant un nouveau tournant dans l’avenir de la politique énergétique mondiale.
Développement des infrastructures énergétiques
Trump a manifesté son soutien au développement des infrastructures énergétiques, faisant de la construction de pipelines pour transporter le pétrole et le gaz à travers le pays, une de ses priorités. Avec son retour à la présidence, il pourrait continuer à promouvoir ces initiatives, visant à améliorer le transport des ressources énergétiques des zones de production vers les marchés nationaux et internationaux.
Les énergies renouvelables
Bien que les énergies renouvelables aient continué de croître aux États-Unis sous Trump, cette croissance s’est faite malgré un soutien limité de l’administration fédérale. Maintenant qu’il est de nouveau président, Trump pourrait maintenir cette approche, en réduisant les subventions fédérales pour les énergies renouvelables et en favorisant les énergies fossiles.
Réduction des subventions pour les énergies vertes
Trump a déjà réduit les subventions fédérales pour les énergies renouvelables, et il est probable qu’il poursuive cette politique. Cela pourrait inclure une révision des crédits d’impôt pour l’énergie solaire et éolienne, ainsi qu’une réduction des incitations à l’investissement dans les infrastructures vertes.
Le rôle des états et des entreprises privées
Malgré le manque de soutien fédéral, certains États américains, comme la Californie et New York, ont mis en place des politiques ambitieuses en matière d’énergies renouvelables. De plus, des entreprises privées, telles que Google et Apple, se sont engagées à utiliser 100 % d’énergie renouvelable. Ces initiatives pourraient continuer à se développer indépendamment des politiques fédérales.
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